Autour de nous

A proximité d'Azincourt

Le champ de bataille

Depuis le centre « Azincourt 1415 », en passant par le village de Maisoncelle où l’armée anglaise passa la nuit et jusqu’au calvaire marquant l’emplacement du lieu de la bataille, des panneaux didactiques vous expliquent le déroulement de l’affrontement. Sur le circuit, une tour d’observation vous propose de prendre de la hauteur afin de resituer sur le terrain la position des deux belligérants.

En bus, en voiture, en vélo ou à pied, un parcours fléché vous permet de vous rendre sur le champ de bataille, afin de découvrir le lieu de ce combat acharné entre l’armée française et l’armée anglaise le 25 octobre 1415. Vous pourrez également voir la stèle du champ de bataille, érigée en l’honneur de toutes les victimes.

L’abbatiale Saint-Silvin d’Auchy-lès-Hesdin

Située au cœur du village d’Auchy-lès-Hesdin, l’abbaye a été construite vers 670 et a accueilli saint Silvin qui y est d’ailleurs mort. Elle a été détruite en 881 par des Normands (venus de Scandinavie). En 1072, le comte Enguerrand d’Hesdin y a fondé un nouveau monastère accueillant des Bénédictins. Les moines ont développé l’agriculture dans la région et ont longtemps rythmé la vie du village.

En 1415, plusieurs des chevaliers tués à la bataille d’Azincourt sont inhumés. Une vingtaine d’années plus tard, l’état de guerre permanent contraignit les moines à déserter l’abbaye, où ils ne revinrent qu’en 1457.

Maisoncelle


Au Moyen-âge, Maisoncelle est un hameau faisant partie de la seigneurie d’Azincourt. C’est ici que Henry V installe le campement Anglais, la veille de la bataille d’Azincourt le 25 Octobre 1415. Maisoncelle possède des ruines d’un site de lancement V1 construit en 1943 par le Flak Regiment 155. Son objectif était d’envoyer des missiles V1 sur Londres. Très vite bombardé par les Alliés, il n’a jamais été opérationnel. L’Eglise Saint-Jean-Baptiste de Maisoncelle, a été construite en 1959 par les architectes Jean Bureau et Henri Frey. Elle est située à l’emplacement de l’ancienne église du XVIème siècle, détruite lors des bombardements de décembre 1943.

 

Circuit de randonnée Henry V

Le sentier Henry V est un circuit de randonnée pédestre de 12 kilomètres (environ 3h) qui vous permet de partir sur les chemins d’Azincourt et de découvrir les les lieux environnants de l’une des plus terribles batailles de la guerre de Cent Ans.

 

 

 

 

Sites à moins d'une heure

La coupole d’Helfaut

Située à 5 kilomètres de Saint-Omer, La Coupole est un ancien bunker construit entre 1943 et 1944 qui était destiné à stocker, préparer et lancer la fusée V2, l’arme secrète d’Hitler, vers Londres. Réhabilitée en Centre d’Histoire, La Coupole propose deux circuits de visite thématiques dont l’objectif est de faire découvrir le programme des armes secrètes ainsi que la vie quotidienne sous l’Occupation. Le visiteur peut également découvrir l’histoire de Wernher von Braun, un ingénieur allemand récupéré par les Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est d’ailleurs lui qui a envoyé le premier homme sur la lune grâce à la Saturn V. Le planétarium permet quant à lui de vivre une expérience immersive qui propose au visiteur de flotter dans l’espace et de voyager à bord de Saturn V.

 

Blockhaus d’Eperlecques


Le Blockhaus voit le jour en 1943, les Allemands décident de la construction d’une base de lancement de fusée V2 dans le Nord de la France à Eperlecques. Les travaux débutent en mars 1943, les Allemands font appel à la main d’œuvre locale et à des requis du STO. Le 16 mai 1943 suite aux renseignements fournis par la résistance, notamment par le réseau Zéro France, un avion de reconnaissance de la RAF (Royal Air Force) prend des clichés aériens. A Londres, le docteur Jones, conseiller scientifique de la RAF établit un lien entre Peenemünde, centre de recherche sur les armes V et le chantier d’Eperlecques. Le 27 août 1943, premier bombardement du bunker d’Eperlecques, par 185 forteresses volantes de la 8eme USAAF. Entre Août 1943 et Août 1944, le Blockhaus d’Eperlecques est bombardé 25 fois. Il sera l’un des blockhaus les plus bombardés de la Seconde Guerre mondiale.  

 

Abbaye de Belval

L’abbaye de Belval est un ancien monastère cistercien. Des moniales de l’abbaye de Laval arrivent en 1893 et mettent en place une production de fromage. Elles construisent une première partie de bâtiments, dortoirs et autres locaux pour y développer cette activité entre 1900 et 1910. Par la suite, en 1930, elles décident de construire un monastère pour y accueillir environ 80 sœurs. Elles quittent finalement l’abbaye en 2012. Aujourd’hui, le monument est visitable en visite guidée, le mercredi à 14h30, et le samedi et dimanche à 15h30 sur réservation, d’avril à septembre.

 

Le château de Cercamp


L’imposant château était à l’origine le quartier des étrangers, d’une abbaye cistercienne fondée en 1137 par Hugues Campdavaine, comte de Saint Pol. Plusieurs fois détruite et pillée, ce n’est que sous le règne de Louis XV, que la paix rétablie permit une reconstruction complète sur les plans de Raoult de Coignart qui travailla également sur l’abbaye de Valloires. La révolution vit disparaître une grande partie des bâtiments, dont la magnifique église abbatiale qui abritait les sépultures des comtes de Saint Pol.
En 1823, le baron de Fourment se porte acquéreur des vestiges de l’abbaye. Il fait abattre, les ruines de l’église et des bâtiments trop délabrés. Ne conservant que le quartier des étrangers et la poterie encadrée par ses deux fers à cheval. Il restaura le bâtiment principal à son usage personnel. Il transforma les autres bâtiments en une filature de laine employant plus de 800 salariés. Cette filature déménage en 1871 pour cause d’un incendie. Au cours de l’été 1915, le château abrita l’état major du général Foch. Il sera légué à l’assistanat publique. En 2O12, le propriétaire actuel, rachètera la bâtisse pour des rénovations.

 

Sites médiévaux

Château de Rambures

Le château de Rambures est l’un des rares châteaux du Moyen Age à subsister dans la Somme. Il s’agit en effet d’un ancien château fort construit au XVe siècle, démantelé au XVIIe siècle puis restauré au XVIIIe siècle. Il a été classé au titre des monuments historiques en 1927. La façade et les toitures du bûcher ont été quant à elles inscrites en 2003. Ce château est un véritable témoin de l’architecture militaire de l’époque. Son jardin de 15 hectares, composé d’une roseraie, d’un espace botanique et d’un parc romantique avec arboretum, est également labellisé  “jardin remarquable”. La visite libre est idéale pour les familles.

 

Centre historique de la bataille de Crécy

Le 26 août 1346, l’armée du roi d’Angleterre, Edouard III se bat contre l’armée du roi de France, qui en sort perdante. La bataille de Crécy est l’un des premiers affrontements de la guerre de Cent Ans (1337-1453). Une visite guidée est proposée tous les troisièmes samedi du mois à 15h00, d’avril à septembre, sur réservation mais est également visitable librement.

Donjon de Bours

Les premières évocations du donjon sont datées du XIVème siècle, d’une architecture atypique, cette tour-maison entièrement en grès, surprend par son exceptionnel état de préservation. Située en plein centre d’une commune verdoyante labellisée Village Patrimoine , découvrez son histoire et la résidence du seigneur-chevalier grâce aux visites guidées dédiées. Ouvert du mardi au dimanche. Durée de la visite 1h15 et il faut compter 18 visiteurs par créneau. Tarifs: de 4 à 14 euros.

Citadelle de Montreuil-sur-Mer


Pour conjuguer en famille amour de l’histoire et amour de la nature, la citadelle de Montreuil-sur-Mer est un incontournable de la Côte d’Opale. Du château royal d’origine restent deux tours et une porte fortifiée et depuis, sept siècles d’architecture militaire ont traversé les lieux, le transformant et le renforçant jusqu’à en faire un site d’exception. Aujourd’hui zone Natura 2000, ce monument historique est indissociable de son environnement naturel. Des espèces de chauve-souris menacées hibernent dans les remparts, s’y reproduisent et sont surveillées et sont surveillées tels des bébés en

couveuse, par un système de vidéo-surveillance infrarouge. La biodiversité est chouchoutée : des moutons ont même été recrutés pour tondre la pelouse des bastions.

 

Château de Fressin


Édifié au XVème siècle par Jean V, seigneur de Créquy, Canaples et de Fressin, conseil du duc de Bourgogne Philippe Le Bon, le château féodal de Fressin est une véritable forteresse, avec bastions défensifs adaptés à l’artillerie. Au-delà de l’aspect militaire, le site fut une résidence aristocratique de luxe, symbole de la puissance des seigneurs de Créquy. Démantelé au XVIIème siècle par Balthazar de Fargues, puis abandonné et ayant servi de carrière de pierre, il est mis en valeur depuis la fin du XXème siècle. Aujourd’hui ouvert aux visiteurs, ce lieu patrimonial impressionne au sein d’un parc arboré et de jardins médiévaux. Une exposition relate l’évolution de l’architecture castrale. Des animations et des spectacles sont organisés durant la saison estivale.

 

Site historique du Vieil-Hesdin

L’Association des amis du site historique du Vieil-Hesdin vous propose de découvrir l’ancienne cité d’Hesdin dans le cadre d’une promenade pédestre tous les premiers samedis du mois, d’avril à octobre. Vous pouvez ainsi revivre la vie au Moyen Age sous Philippe le Bon, imaginer les bâtiments et constructions du XVe siècle grâce aux panneaux d’interprétation. Il s’agit d’un véritable voyage dans le temps, une histoire interactive dans laquelle se mêlent Histoire et conte. Vous avez également la possibilité de visiter le petit musée de l’association dans lequel de nombreux objets d’époque sont visibles.

 

 Commanderie du Bois Saint Jean de Wamin


Si les bâtiments actuels ne datent pas de la période médiévale, c’est en 1182 que le comte de Flandres fonde la commanderie pour les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, qui occupaient jusqu’à la révolution, ce domaine situé en pleine nature et dont les limites sont inchangées depuis des siècles. Les bâtiments, inscrits aux monuments historiques, constituent un ensemble rural remarquable particulièrement préservé. Leur restauration depuis 2010 est un exemple d’utilisation de techniques anciennes adaptées à celles d’aujourd’hui. Leur construction du XVIIème, XVIIIème, XIXème, siècle a largement utilisé les produits naturels locaux: le grès, les pierres calcaires, le silex, l’argile, le sable et le bois. Elle est un témoignage de techniques de construction, anciennes et durables, plus que jamais d’actualité.

 

Abbaye de Saint-Bertin

L’abbaye de Saint-Bertin a été construite au VIIe siècle et a un vécu important. Childéric III, dernier roi mérovingien, y a été enfermé en 751. L’abbaye a également été pillée avant d’être brûlée en 860 par des envahisseurs normands (de Scandinavie) mais a tout de même survécu aux invasions vikings du IXe siècle. Elle a résisté pendant des siècles et a été classée monument historique en 1840. Aujourd’hui il n’en reste que des ruines mais qui en valent tout de même le détour.

Chartreuse de Neuville

Fondée il y a 700 ans à la demande du Comte de Boulogne, la Chartreuse de Neuville a ensuite été confiée à l’ordre des Chartreux puis détruite à la Révolution. Elle a été reconstruite en 1870 et est devenue l’imprimerie générale de l’Ordre des Chartreux jusqu’en 1905, année de leur départ. Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1915 et 1919, elle a été le plus grand hôpital civil belge d’Europe. Par la suite, en 1950 et 1998, elle a accueilli un hospice-asile. Son architecture reflète la particularité des monastères chartreux où coexistent deux types de moines: les Frères, qui vivent  en communauté et sont actifs, et les Pères, qui quant à eux vivent en solitude, en silence et dont les journées sont ponctuées de prières. Restaurée en 2016, la Chartreuse de Neuville est l’un des plus grands chantiers monument historique national ouvert au public. Elle est ouverte de mars à novembre pour les individuels, en visite libre ou guidée.